Faites connaissance avec Laura Girolami

Laura Girolami est la nouvelle coach de la première équipe du VBC Cheseaux. Nous avons profité de la fête de début de saison pour discuter avec elle de son challenge ici, à Cheseaux, et avons découvert une fille passionnée de Volley qui a eu beaucoup de plaisir à répondre à nos questions. Interview !

Laura, vous êtes la nouvelle coach de la première équipe du VBC Cheseaux, présentez-vous en quelques mots

J’ai 36 ans, je suis d’origine italienne et espagnole. J’ai joué plus 20 ans au Volleyball donc 8 ans en LNA au NUC Volleyball avant de décider de me consacrer au coaching où j’ai fait assistante coach en LNA puis ces 4 dernières saisons à la tête de la LNB du NUC Volleyball.

Quelles sont objectifs, respectivement les ambitions pour cette nouvelle saison qui se dessine ?

Nous n’avons pas encore fixer les objectifs avec l’équipe, mais pour le moment nous devons penser à vouloir gagner le prochain match. En terme de premier objectif de résultat, je pense que la qualification pour les play-off est le premier étage à gravir…après on verra. En terme d’objectif de volleyball, j’aimerai atteindre l’objectif de jouer un nouveau style de jeu et de réussir avec à mettre un nouveau programme en place pour l’équipe, à savoir tant sur le plan sportif mais aussi sur le plan humain. Mon objectif personnel est que les joueuses, à la fin de la saison, soient de meilleures joueuses de volleyball mais aussi de meilleures personnes.

Quelles sont, selon vous, les qualités de votre contingent ?

Nous avons un contingent de 14 joueuses : 12 suissesses + 2 mercenaires. Je pense que la force est le noyau de ce contingent qui se connais depuis très longtemps. De plus, nous possédons des joueuses qui ont une bonne qualité technique de balle. Mais la qualité première de ce groupe je pense sera d’être une équipe, nous n’avons pas 10 étrangères, nous ne serons pas les plus grandes physiquement…mais nous serons UNE équipe

Que pensez-vous apporter à cette équipe en tant que coach ?

Je vais tout d’abord apporter un nouveau style de jeu, rapide et agressif. Je vais amener une touche plus professionnelle à l’équipe en créant un programme dans lequel les filles vont évoluer. De plus, je vais pouvoir apporter l’expérience que j’ai acquise en tant que joueuse. Je pense pouvoir apporter ma passion et mes connaissances aux joueuses, j’aime beaucoup communiquer avec elles, et de les mettre dans les meilleures conditions possibles afin qu’elles progressent.

Dites-en nous un peu plus sur les nouvelles arrivées dans le contingent, leurs qualités et ce qu’elles pourront vous apporter….

Alors tout d’abord, nos deux mercenaires, Lauren Harrison et Maia Rackel. Lauren va être notre joueuse d’attaque la plus important, elle a beaucoup de puissance et a de la facilité à jouer un jeu rapide. Quant à Maia, c’est une joueuse polyvalente qui sait tout faire. Malgré sa petite taille, elle est très athlétique, elle possède un bon bloc et dans son jeu d’offense, elle peut amener beaucoup de possibilités à nos passeuses. Du côté de nouvelles arriveés suisses, tout d’abord Léa Zurlinden, qui nous vient de Guin et qui joue au centre. Léa est une joueuse qui a de bonne base techniquement, c’est quelqu’un de très disciplinée, qui supporte beaucoup ces coéquipières. C’est une joueuse qui trouve très facilement des solutions en attaque et qui possède un très bon service. Pour finir, la dernière recrue se nomme Livia Casto qui est très bien connue à Cheseaux puisqu’elle vient d’ici. Livia avait joué pour moi la saison passée à Neuchâtel, et je suis très contente qu’elle m’ait suivi ici à Cheseaux. Elle est pour moi une joueuse très importante car elle connait déjà mon système et elle sait très bien ce que j’attends des joueuses par rapport à mon programme. Elle est mon exemple ! Livia est une joueuse qui a une force naturelle, et sait trouver des solutions à l’attaque et bonne techniquement dans les autres domaines. Mais surtout Livia est une coéquipière qui met toujours l’équipe en premier et pour moi c’est une des qualités les plus importante.

On sait le VBC Cheseaux très axé sur la formation, aujourd’hui, quelle est votre regard sur celle-ci ? Est-ce que les jeunes joueuses ont toutes une chance à un moment donné de pouvoir rejoindre la première équipe, sous-entendu êtes-vous attentive à ce qui se passe dans les catégories juniors ?

Bien sûr ! C’est pour cela que j’ai pris dans mon contingent Anaïs Weaber et Délia Casto qui joueront avec la 1ère ligue mais qui s’entraineront également avec la LNA. Je pense que Cheseaux a toujours réussi à sortir de bonnes joueuses suisses et on doit continuer dans ce sens. Concernant ce sujet, je vais essayer d’amener mon expérience en tant que coordinatrice du mouvement juniors à Neuchâtel que j’ai eu ces dernières saisons. Mon but est que de Kids à la LNA tout le club ait une ligne de conduite et que l’on joue tout le même volleyball. Je pense que certaines jeunes peuvent avoir leur chance de mettre un pied en LNA mais le trou est très grand entre la 1ère ligue et la LNA, c’est pourquoi il très important que les joueuses de la 1ère ligue connaissent le jeu que je veux produire afin que l’échange soit possible.

On voit une équipe de Suisse de Volley se comporter de très belle manière sur la scène internationale, est-ce à dire que le Volley Suisse féminin est devenu plus compétitif et respectivement attractif ? 

Je pense que oui, le volley évolue chaque année et devient de plus en plus professionnel. Les centres nationaux mis en place permettent à des jeunes de s’entrainer beaucoup et d’évoluer dans un programme où les joueuses ont une mentalité tournée vers le sport professionnel. On voit aussi que trois de nos joueuses nationales évoluent à l’étranger et cela les a fait beaucoup progresser. Pour les jeunes, c’est super de voir que cela est possible. Et pour finir, je pense que les résultats positives qu’a eu l’équipe nationale durant ce championnat d’Europe se repose pour une bonne partie sur le choix de la sélectionneuse que SwissVolley a fait. Lauren Bertolacci a su amener sa touche et son style à cette équipe. C’est seulement en jouant un jeu agressif et rapide qu’on peut rivaliser contre les grosses équipes du reste de l’Europe, et Lauren a réussi à mettre cela en place.